Burundi magazine
Depuis le début de la campagne contre le 3èmemandat inconstitutionnellement illégal de Pierre NKURUNZIZA, tous les leaders de l’opposition, de la société civile et des médias indépendants opposés au projet du 3ème mandat de Pierre NKURUNZIZA ont été considérés comme des ennemis farouches du Burundi.
Certains d’entre eux ont déjà échappé à plusieurs tentatives d’assassinat organisés et rémunérées par le régime de Bujumbura via son tristement célèbre Service National des Renseignements, SNR en sigle.
Le 02 Février 2016, la Cour Suprême du Burundi a sorti une liste noire de 34 personnalités politiques, militaires, leaders de la société civile et des médias indépendants que le régime qualifie de putschistes. Le but derrière cette machination était de faire arrêter et extrader tous ces leaders qui ont dit non au 3ème mandat de Pierre NKURUNZIZA. Des mandats d’arrêt internationaux ont alors été émis contre ces personnalités de courage inégalable.
Le problème pour le régime de Bujumbura est que l’Interpol n’a pas voulu coopérer avec un régime qui est perçu aux yeux des occidentaux et bailleurs potentiels comme un régime illégal ayant opté pour la chasse à l’homme, les assassinats, tortures et exils forcés des opposants.
Face à ce refus d’Interpol de coopérer avec Bujumbura, c’est ainsi que ce régime a résolument choisi de liquider systématiquement tous les leaders de l’opposition, de la société civile et des médias indépendants à partir même de l’exil, mais sans pour autant utiliser une méthode qui ferait croire que le régime de Bujumbura est directement impliqué dans ce plan d’élimination physique de ses opposants.
Avant même que la liste de ces 34 personnalités soit rendue publique, Pierre NKURUNZIZA avait réuni en Novembre 2015 les généraux les plus sanguinaires cités dans presque tous les rapports des Nations Unies et toutes les organisations internationales des droits de l’homme comme le Human Rights Watch, International Crisis Group, Transparency International, pour ne citer que cela.
Il s’agit des généraux tels qu’Alain Guillaume BUNYONI (Ministre actuel de la sécurité publique), Prime NINYONGABO (chef d’état-major général de l’armée), Etienne NTAKIRUTIMANA (Patron des services secrets) et Gervais NDIRAKOBUCA (Chef de cabinet civile du Président Nkurunziza).
Au cours de cette réunion tenue dans la résidence de Pierre NKURUNZIZA sise à Ngozi, il a été question de concevoir un plan d’élimination physique des 34 personnes se trouvant sur la liste présentée le 02/0/2/2015 par la cour suprême du Burundi comme étant des putschistes en cavale. A cette liste, s’est ajouté Monsieur Pancrace CIMPAYE, porte-parole du Conseil National CNARED-Giriteka (la principale plateforme de l’opposition burundaise), accusé par le régime de Bujumbura de diaboliser le pays à travers les médias occidentaux.
La conception du plan et sa mise en exécution a été confiée au service National des Renseignements dirigés par le Général Etienne NTAKIRUTIMANA. Pour ne pas éveiller l’opinion nationale et internationale, il a été décidé que seuls l’empoisonnement et les accidents de circulation sont les seuls méthodes qu’il faut utiliser.
Un budget de 5 milliards de francs burundais (environ 3 millions de dollars américains) a été alloué à cette bassesse. Depuis lors, des agents de renseignements burundais ont été déployés dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe spécialement en Tanzanie, Ouganda, Rwanda, Kenya, Éthiopie, Afrique du Sud, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne et la Suède.
Un travail de localisation de ces 34 personnalités politiques à éliminer à a été confié à Madame Vestine NAHIMANA, ancienne agent de services secrets burundais aujourd’hui promu diplomate. Elle est actuellement Ambassadrice du Burundi aux Pays-Bas. Le choix de Madame Vestine NAHIMANA a été motivé par sa maitrise des mouvements des opposants burundais dont la plupart habitent ou font des déplacements en Belgique.
Pour ne pas mettre leurs vies en danger, nous n’allons pas révéler dans cet article les détails concernant la localisation de ces opposants burundais tels que présentée par les agents des services secrets burundais mais une chose est sure, les résidences de ces opposants ci-avant citées sont connues des services secrets burundais. Leurs déplacements sont soigneusement controlés et signalés au chef des services secrets burundais.
Depuis le début de l’année 2016, tous les déplacements des 34 opposants se trouvant sur la liste rouge du régime sont contrôlés. Ils sont sujets à des filatures secrètes pendant leurs séjours en Europe, leurs déplacements en Afrique et à partir de l’Afrique sont notifiés régulièrement au Général Etienne NTAKIRUTIMA, Patron des services secrets burundais, qui aurait le dernier mot avant que ses escadrons de la mort ne passent à l’acte.
Les informateurs de notre Magazine, au sein des services secrets, nous révèlent que des tentatives auraient déjà eu lieu pour éliminer physiquement Me Jérémie MINANI à partir du Kenya et du Sud de l’Allemagne où il était de passage au début du mois de Mai 2016
Alexis SINDUHIJE aurait, lui- aussi, été la cible de cette folie meurtrière, à partir des Pays-Bas au début du mois de ce Juillet 2016.
Léonidas HATUNGIMANA, le Chef de file des Frondeurs du CNDD-FDD, aurait raté par justesse un coup d’assassinat monté contre lui, à partir de la Belgique en début du mois de Juin 2016.
Il a été en effet de même pour le président en exercice du CNARED-Giriteka, Dr Jean MINANI à partir du Rwanda.
L’équipe d’investigation de Burundi-Magazine révèlera dans les prochains jours les noms avec détails de toutes les personnes impliquées dans cette traque maléfique des opposants contre le régime de Bujumbura.
En bas, une longue liste des opposants à éliminer absolument:
Référence: https://burundimagazine.wordpress.com/2016/07/30/nkurunziza-debloque-3-millions-pour-lelimination-de-ses-opposants/