COMMUNIQUÉ DE PRESSE A L’ACCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DU RÉFUGIÉ

  1. Depuis le jour fatidique du 25 avril 2015 où Monsieur Pierre Nkurunziza a annoncé sa décision de briguer un troisième mandat illégal, le Burundi est devenu un grand pays producteur de réfugiés. Chaque jour, il y a des burundais qui fuient le pouvoir sanguinaire de Bujumbura. D’où le chiffre officiel de 280 000 réfugiés est de loin inférieur à la réalité.
  1. Le CNARED-GIRITEKA condamne l’intolérance et le terrorisme D’Etat du pouvoir de facto de Bujumbura qui génèrent ce flot de réfugiés burundais.
  1. Ce flot de réfugiés plonge nos compatriotes dans une précarité indescriptible et impose un lourd fardeau aux pays amis d’accueil.
  1. Le CNARED-GIRITEKA remercie très sincèrement les pays voisins et ceux du monde entier qui ne cessent d’accorder une hospitalité humanitaire et fraternelle à ces sinistrés.
  1. Le CNARED-Giriteka profite de cette journée internationale du réfugié pour demander aux pays d’accueil d’être indulgents et comprehensifs envers les demandeurs d’asile burundais. Le peuple burundais fait face à une dictature impitoyable qui sème la mort et la désolation. La débandade due au refus de la mort, est au quotien dans ce pays où  le respect des droits de l’homme est devenu un vain mot.
  1. Pour ce faire nous condamnons les accusations du pouvoir autocratique de Bujumbura qui s’en prend aux pays qui accueillent et protègent nos compatiotes devenus apatrides. Ce n’est, en effet, ni le Rwanda ni le Royaume de Belgique qui sont allés chercher ces réfugiés au Burundi. C’est l’oppression du pouvoir de facto de Monsieur Pierre Nkurunziza qui déverse ces réfugiés à la porte de ces pays.
  1. La violation du droit élémentaire de l’être humain, la traque de toute personne qui émet des idées contraires à celle des tenants du pouvoir de Bujummbura, l’oppression de tout un peuple, qui  est à l’origine de plus d’un demi- million de personnes exilées du Burundi, de plus de 6000 prisonniers et de plus d’un millier  d’exécutés, telles sont entre autres les raisons qui poussent le CNARED-GIRITEKA à réclamer des pourparlers inclusifs visant à ramener la stabilité au Burundi et dans la sous-région.
  1. Le CNARED-GIRITEKA profite une fois de plus de cette journée mondiale du réfugié pour demander à la communauté internationale en général à la sous-région en particulier d’exercer une forte pression sur le pouvoir de facto de Bujumbura afin qu’il accepte le plus rapidement possible de s’assoir sur la table du dialogue inclusif, seul biais pour mettre fin au calvaire des centaines de milliers de réfugiés burundais.
  1. Le CNARED-GIRITEKA demande au peuple burundais en détresse et aux réfugiés en particulier de rester solidaires et unis en ces moments de dures épreuves imposées par le troisième mandat illégal de Monsieur Pierre Nkurunziza.

Fait à Bruxelles,  le 20 juin 2016

Pour le CNARED

Pancrace Cimpaye

Porte-parole